Merci à Bertrand qui nous a transmis un nouvel article sur le Village des Marques de Nailloux trouvé dans le numéro d’Août/Septembre du magazine « Entreprise Midi Pyrénées » (pages 35-36).
Cet article précise certain points y compris la date probable de son ouverture : juin 2011… Voici le lien vers l’article en question: Le Village des Marques Moulin de Nailloux.
On y trouve d’autres informations intéressantes comme une estimation de la fréquentation : 1,7 millions de visiteurs.
Même si l’article omet de dire que c’est une estimation de la fréquentation annuelle, j’ai voulu avoir une idée de ce que cela pourrait vouloir dire en terme de densité de population…
Si on compare cette estimation à des fréquentations connues on obtient ce type de résultat:
- Seulement 4 fois moins que les visiteurs de la Tour Eiffel (6,7 millions de visiteurs en 2009)
- Seulement 3 fois moins que les visiteurs du Château de Versailles (5,3 millions de visiteurs en 2009)
- Et 6 fois plus que les visiteurs de la Cité de l’Espace de Toulouse (274 000 visiteurs en 2009)
Cela nous donne une bonne idée de l’ »agitation » que l’on va trouver très bientôt du coté du Moulin de Nailloux…
A vos commentaires…
Mots-clefs :Environnement, Village des Marques
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Analyse intéressante et perspective … parlante !
Je pense (et j’espère) que le chiffre avancé de 1,7 millions de visiteurs/an est là pour tenter de convaincre les enseignes !
Le concept semble plaire aux élus, et il est déjà annoncé un autre village de marques à Montpellier. Dans un sens, cela va créer une concurrence et « partager » le flux des acheteurs accros à la mode entre Nailloux et Montpellier.
Là où les chiffres montrent toute leur fantaisie, et ils n’engagent que ceux qui les mettent en avant, c’est dans la comparaison suivante :
Nailloux, 550 emplois pour 80 boutiques et 22000 m², prévision de 1,7M de visiteurs/an
Montpellier, 360 emplois pour 86 boutiques et 18000 m², prévision de 2,5M de visiteurs/an
1,5 fois plus de visiteurs et 1,5 fois moins d’emplois, pour un même nombre de boutiques … cherchez l’erreur !
Source : http://www.lagazettedemontpellier.fr/actualite/Freche-annonce-un-village-de-marques-de-86-boutiques-a-Odysseum-en-2012-583.html
Je suis personnellement effrayé par ce projet car quelque soit son issue, cela va nous apporter des nuisances:
- Soit le projet marche et je perds la tranquillité que je suis venu chercher à Saint-Léon (déjà que j’ai l’impression que l’on construit de partout sans réfléchir aux conséquences!)
- Soit le projet ne fonctionne pas, et là nous allons devoir éponger avec nos impôts les dettes car il y a certainement dû avoir des investissements de notre commune ou communauté des communes dans ce projet (et ceux qui viennent au conseil municipal savent déjà « l’ardoise » que peut avoir la commune)
Certes, c’est une analyse un peu binaire, peut être faudrait-il juste que le projet « marchote » un peu pour ne pas avoir trop de nuisances mais pour avoir moins de dettes à éponger !
Ce qui me désole c’est que « nos » élus ne communiquent pas, ou si peu, ou si mal…
Cela a pour conséquence que l’on prend connaissance de l’information par brides et qu’aucune de nos inquiétudes, pour ceux qui en ont, ne peut être levée…
Cela me rappelle une discussion que j’ai eu avec un de nos élus lorsque Nailloux organisait son enquête publique sur le projet du Village des Maques.
Alors que je lui demandais pourquoi le village de Saint Léon n’avait pas été consulté pour ce projet, il m’a été répondu que Saverdun avait réalisé une enquête publique pour un même type de projet et qu’il y avait eu un tel lever de boucliers, que les financiers avaient préféré abandonner le dit projet…
Que comprenne qui pourra/voudra…
Lorsque je regarde rapidement les informations que l’on peut trouver sur cet article (et en cherchant rapidement sur Internet), le projet a visiblement un coût de 60 M€.
Ce que je trouve « étonnant », c’est de constater que l’investisseur à l’origine du projet (Advantail) est visiblement une SARL inscrite au RCS de Paris avec un capital de 1000 euros seulement.
Le taux de fréquentation prévu est le même que celui du Parc Astérix (+ 32000 visiteurs/semaine). Il est également prévu 200000 nuitées/an ( ~ 4000/semaine) soit un nombre d’hôtels et de gîtes assez improbable.
On se croirait dans un jeu de Monopoly géant (d’ailleurs voir les comparaisons employées : «avenue Montaigne », « quartier du Marais») ; c’est rigolo mais pas très raisonnable, non ?
Il n’est pas demandé aux administrés que nous sommes d’avoir des idées sur leur cadre ou qualité de vie… Comme si la population était apte à savoir ce qui est bon pour elle ! C’est pour cela qu’on ne la consulte pas lors de réflexion, projet (PLU par ex).
D’ailleurs laissez tomber vos calculettes et allez consommer… Vous avez confiance et sommeil… Vos paupières sont lourdes… (si, si, je vous assure !)… ;o)
Sources : http://www.magdus.fr/Nailloux-village-de-marques et http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=NATTEF13501 )
Je suis également consterné par les chiffres 1,7 million de visiteurs = 1 million de voitures environ.
En imaginant que 60% arrive par l’autoroute, ça en laisse 400 000 qui vont venir par Nailloux ou St Léon, soit 200 000 pour St Léon, vu la configuration routière, ça en laisse espérer 100 000 par an dans le centre village. Il est urgent d’investir dans l’installation de dispositifs qui cassent la vitesse et laissent les piétons traverser : ronds-points, chicanes, ralentisseurs ou une combinatoire des 3.
Voilà un sujet qui suscite de belles critiques qui me paraissent au vu des informations dont nous disposons légitimes.
J’aimerais bien revenir à la genèse du projet. Ce « village des marques », si j’ai bien compris nos élus, présente 2 intérêts majeurs. Un intérêt économique direct qui n’est pas mince par les temps qui courent : 300 à 500 emplois vont être crées sur notre secteur. Ensuite, une meilleure qualité de vie liée à ce développement : des services nouveaux vont être apportés à nos communes (services sanitaires et sociaux au sens large, vie culturelle, équipements sportifs, …).
Si nous écoutons les propos des représentants de Colaursud, fondamentalement pour nos communes, deux stratégies sont possibles : soit nous nous battons pour créer du travail au pays ; soit nous restons dans nos villages comme il y a 50 ans et petit à petit la désertification gagnera. Présenté ainsi, comment refuser d’aller de l’avant, de monter des projets et pourquoi pas après tout (sic) un « Village de marques » ? Il faudrait choisir entre progresser ou régresser.
Ma première question aujourd’hui est simple : combien d’emplois vont être crées sur Saint Léon et dans les villages environnants ? Quels types d’emplois : précaires ou pas précaires, valorisants ou pas valorisants ? Quelle population sera concernée par ces emplois : âge, qualification, sexe ?
Ma deuxième question concerne les services apportés : quels services et quand ? Quelle incidence sur les taxes ou impôts locaux ? Qui bénéficiera en priorité de ces nouveaux services ?
Ma troisième question concerne le projet lui-même. Je suis plutôt par nature favorable à une stratégie volontariste qui va permettre à nos communes d’asseoir un développement sur des projets porteurs d’emplois. Mais est-ce suffisant ? La dimension économique est-elle le seul critère à prendre en considération ? Quel sens ce « village des marques » apporte à notre développement économique, à notre développement tout court ? Sur quelles ressources, sur quelles valeurs, sur quelles compétences locales il s’appuie ? Quelle cohérence y a-t-il entre un « village des marques » où le but du jeu après avoir dépensé un peu de carburant est de gagner quelques euros pour acheter des « grandes » marques internationales et le pays Lauragais avec son histoire et son identité ?
Décidément beaucoup de questions à aller poser à nos élus.
Qui dit mieux ? Si on veut parler chiffre. Objectif 2018 pour notre communauté de commune.
1200 emplois
4200 habitants
Création de 1900 logements.
L’emploi sera créé sur la commune de Nailloux principalement et les logements sur les communes de Calmont et Saint Léon.
Quant aux questions à poser et aux réponses à attendre sur le village de marque et le futur développement économique du canton, je ne vois qu’une personne qui peut satisfaire cette demande, c’est le vice-président de colaursud, le président du SCOT Lauragais, le conseiller général de notre canton.
De ce que je suis sur, c’est que l’axe principal est le tourisme économique. Cette idée me semble un peut décaler surtout quant on regarde notre situation géographique. Mais je veux bien y croire. La ou je me perds, c’est quant on m’explique que le village de marque va drainer des touristes sur un rayon de 250 km, et en même temps, on m’explique que l’objectif de créer des zones d’activité et donc de l’emploi sur notre canton, c’est pour limiter les déplacements et donc la pollution (objectif SCOT Lauragais). Voir aussi de consommer sur notre canton afin d’éviter que la richesse ne parte chez nos voisins de Montgiscard et Saverdun. Si ça continu, on vas revenir au Moyen Age avec des portes à chaque entrée du canton pour faire payer une taxe à celui qui irais consommer à l’extérieur.
Si le village de marque est un projet qui fait un peut peur en raison du flux touristique, il y a en un autre qui n’amènera aucun touriste, mais qui est pour moi scandaleux. Je parle de la création d’une centrale de panneaux photovoltaïque sur la commune de Calmont. Elle va faire disparaître 250 000 m² de terres agricoles. Une aberration quant on sait que pas un seul des bâtiments public de notre canton n’est équipé de cette technique et que la principale raison invoquée de ce projet sera de financer la voirie et les réseaux d’une ZAC de 70 000 m². Cette centrale vas produire seulement 12megawatt, alors que le parc de 7 éoliennes en prévision vas produire lui 14 méga watts avec une emprise au sol très infime. La Haute Garonne pers 10 000 000 de m² agricole par an entre l’urbanisation et les voiries. Les dernières lois et même le SCOT Lauragais le préconise, il faut densifié l’urbanisation afin d’éviter le mitage et la perte des espaces agricoles et naturels. Encore une foie, je me perds dans les discours et les actes contradictoires.