Je voulais remercier les organisatrices de cette conférence très conviviale. Je n’ai pu assister qu’une heure mais j’y ai appris beaucoup sur le comment « mieux » vivre sa différence à l’école.

Les participants m’ont fait comprendre que, par manque de volonté politique, la chance de réussite d’un tel projet est, la plupart du temps, lié à une rencontre entre un enfant, sa famille et un enseignant.
Que le manque de moyens ou de formation n’est pas forcément une raison voire une excuse acceptable. Qu’avant tout c’est une histoire d’envie : « Est-ce que j’ai envie de remettre en question ma méthode d’enseignement ou l’organisation de ma classe pour l’adapter à cet enfant ? ».
C’est toute la différence entre intégration et inclusion d’un enfant avec son handicap au sein de l’école (J’ai trouvé cet article sur le sujet). Dans le premier cas, on demande à l’enfant de s’adapter à l’école et à ses contraintes de fonctionnement et d’organisation sinon il doit la quitter. Dans le second cas, alors que l’enfant a fait un premier pas qui pour beaucoup d’entre eux est déjà énorme, la classe fait un pas vers l’enfant et sa famille pour s’adapter à son handicap.
La plupart du temps cette adaptation est un plus pour la classe : non seulement les enfants apprennent à accepter et vivre avec des enfants différents et cela ne peut que présager des bonnes choses pour leur vie de futurs adultes car les différences ne leur feront plus peur mais l’enseignant découvrira que certaines méthodes adaptées à le handicap de l’enfant s’avèrent tout à fait pertinentes pour l’ensemble de la classe.
En même temps les intervenants ne nous ont pas brossé un portrait idyllique : ce type d’inclusion est un véritable projet qu’il faut pouvoir préparer parfois jusqu’à un an à l’avance avec la famille…

Alors Merci encore à l’association des parents d’élèves « A Fond l’École… » pour la qualité de leurs intervenants et la qualité de la préparation de cette conférence-débat.