

Le bonheur est dans le pré … recherche de pâture pour chevaux
Publié par Invité dans Flash, Saint Léon pratique
Vive les chevaux, à bas l’écurie !
Ce qui plaît le plus à un cheval, c’est de manger de l’herbe toute la journée en compagnie d’autres chevaux, en s’arrêtant de temps en temps pour se reposer de ce dur labeur. Et l’idéal pour sa santé mentale et physique, c’est que cette herbe soit pauvre et qu’il doive marcher pour la trouver : marcher pour manger, manger pour marcher. Il est fait comme ça, le cheval : il doit marcher beaucoup pour manger beaucoup d’herbe pas trop riche, qu’il va d’ailleurs digérer de façon très incomplète et c’est pour ça que le fumier de cheval est si bon pour le jardin.
Le problème des propriétaires de chevaux, c’est qu’ils ont rarement assez de terrain pour offrir ce bonheur à leurs chevaux. C’est évidemment mon cas. Ma petite jument Magie et moi avons pourtant de la chance : quelqu’un nous prête deux petits prés et même un cheval pour qu’elle ne soit jamais seule. Mais bien sûr, très vite, il n’y a plus d’herbe, et je les parque et les nourris au foin en attendant que l’herbe veuille bien repousser dans les petits prés. Et l’inactivité n’est pas bonne pour les chevaux, pas plus que de macérer dans la pollution qu’ils génèrent chaque jour (même si on passe beaucoup de temps et d’énergie à nettoyer).
C’est en voyant quelques parcelles en friche sur la commune que m’est venue cette audace : si je trouvais des propriétaires de terrains inutilisés, en friche ou en jachère, ils pourraient peut-être y accueillir des chevaux qui seraient ravis d’y chercher leur nourriture et qui, en retour, tailleraient toute cette herbe, piétineraient les plantes qu’ils ne consomment pas et finalement, aideraient à entretenir ces parcelles en empêchant ou en retardant leur embroussaillement. Tout en rendant généreusement au sol ce qu’ils lui prennent grâce aux nombreux crottins produits chaque jour…
Alors si vous avez du terrain et si vous aimez voir des chevaux en « liberté » (ils sont d’autant plus beaux que le terrain est grand), n’hésitez pas, dites-le au blog de léon, ou dites-le moi, j’habite à la Cartounade et je trouverai assez de piquets et de ruban électrique pour faire une clôture temporaire…
Et si vous êtes plutôt comme moi, que vous avez des chevaux et pas assez de terrain, on pourrait peut- être former des groupes : avec l’herbe, ce qui fait le bonheur des chevaux, ce sont les autres chevaux (et ils sont d’autant plus beaux qu’ils sont à plusieurs).
Sur la photo, les chevaux sont dans un grand pré de fauche, prêté au mois de février – merci encore ! – C’est beau, non ?
Marie-Line / marie-line.maublanc@orange.fr
Mots-clefs :cheval, pâture